Citations Joseph Joubert - page 4

Retrouvez des dizaines de citations de Joseph Joubert avec des images à copier et à partager.

Les passions ne sont que nature ; c'est le non repentir qui est corruption.
Parfois se produisent de certaines beautés d'imagination ou de sentiment absolument nouvelles. On les remarque, elles étonnent, et leur nouveauté rend indécis ; on craindrait, en les approuvant, de hasarder son jugement, de compromettre l'honneur de son opinion ; on n'ose donc les goûter, et on laisse l'épreuve se faire. Puis on est tout étonné, un jour, longtemps après qu'on les a vues pour la première fois, de se sentir charmé et subjugué par elles.
C'est la force et le droit qui règlent toutes choses dans le monde ; la force, en attendant le droit.
L'histoire ancienne, ce miroir où l'on aime à voir le temps présent représenté.
Vous pourriez aussi aimer
Il faut que les pensées s'entresuivent et se lient, comme les sons dans la musique, par leur seul rapport - harmonie - et non comme les chaînons d'une chaîne, comme des perles enfilées.
La justice sans force, et la force sans justice : malheurs affreux.
Ceux qui veulent tout ramener à l'égalité naturelle ont tort. Il n'y a point d'égalité naturelle. La force, l'industrie, la raison élèvent des différences entre les hommes à chaque pas. C'est le chef-d'œuvre de la raison humaine.
Pour nous, chez qui tous les chefs-d'œuvre n'ont d'autre destination que d'être exposés aux regards d'un petit nombre d'hommes riches et d'être emprisonnés et cachés dans les maisons des grands...
Que la comédie doit s'abstenir de montrer ce qui est odieux.
Les affaires. Elles seules donnent du poids en ployant l'esprit vers la terre.
Il faut compenser l'absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents.
Par la politesse, dès le premier abord, les hommes qui n'ont pas encore eu le temps de savoir s'ils ont du mérite commencent par s'en supposer, c'est à dire par faire ce qui peut mutuellement leur être le plus avantageux ainsi que le plus agréable.
La peur tient à l'imagination, la lâcheté au caractère.
Voltaire a introduit et mis à la mode un tel luxe, dans les ouvrages de l'esprit, qu'on ne peut plus offrir les mets ordinaires que dans des plats d'or ou d'argent. Tant d'attention à plaire à son lecteur, annonce plus de vanité que de vertu, plus d'envie de séduire que de servir, plus d'ambition que d'autorité, plus d'art que de nature, et tous ces agréments exigent plutôt un grand maître qu'un grand homme.
J-J Rousseau donna, si je puis ainsi m'exprimer, des entrailles à tous les mots, et y répandit un tel charme, de si pénétrantes douceurs, de si puissantes énergies, que ses écrits font éprouver aux âmes quelque chose d'assez semblable à ces voluptés défendues qui nous ôtent le goût et enivrent notre raison.
Il y a des livres plus utiles par l'idée qu'on s'en fait que par la connaissance qu'on en prend.
L'expérience fait l'art, l'inexpérience la fortune. On fait des découvertes en cherchant et des trouvailles par hasard.
Quand on frappe inutilement à la porte de certaines vérités, il faut essayer d'y rentrer par la fenêtre.
Vous pourriez aussi aimer
Parfois se produisent de certaines beautés d'imagination ou de sentiment absolument nouvelles. On les remarque, elles étonnent, et leur nouveauté rend indécis ; on craindrait, en les approuvant, de hasarder son jugement, de compromettre l'honneur de son opinion ; on n'ose donc les goûter, et on laisse l'épreuve se faire. Puis on est tout étonné, un jour, longtemps après qu'on les a vues pour la première fois, de se sentir charmé et subjugué par elles.
Car tout sentiment religieux est un sentiment servile et quiconque s'agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi.