La pente des yeux, la couleur de la peau, l'orientation des sourcils, l'implantation du nez, le dessin des lèvres. Parfois, un visage vous bouleverse. Le contempler vous blesse et vous console.
Agnès Desarthe
Citations liés
- Ah ! Seigneur ! Donnez-moi la force et le courage De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût !
Ils s'allongèrent pour admirer la Voie lactée. Ils n'étaient plus sur terre, à contempler les étoiles. Ils étaient parmi les étoiles, au milieu d'elles. Ils étaient les infimes parties de l'infinie cosmos.
Voilà la vraie et seule raison d'être de l'amitié : procurer un miroir dans lequel l'autre peut contempler son image d'autrefois qui, sans l'éternel bla-bla de souvenirs entre copains, se serait effacée depuis longtemps.
La pente des yeux, la couleur de la peau, l'orientation des sourcils, l'implantation du nez, le dessin des lèvres. Parfois, un visage vous bouleverse. Le contempler vous blesse et vous console.
Paulus aurait pu dire n'importe quoi. Avec cette voix bizarre, il réussissait à entrer en moi sans passer par mon cerveau. C'était comme une vibration, peut-être quelque chose qui ressemblait au langage des baleines.
Paulus aurait pu dire n'importe quoi. Avec cette voix bizarre, il réussissait à entrer en moi sans passer par mon cerveau. C'était comme une vibration, peut-être quelque chose qui ressemblait au langage des baleines.
J'ai trouvé ce qui nous sépare, toi et moi. Vous et nous. La conscience de votre propre finitude, vous l'avez, je l'accepte, je le constate, mais ce qui vous manque, c'est la conscience de la finitude de l'autre. L'amour nait de là.