Citations Friedrich Nietzsche - page 6

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
Le remords est, comme la morsure d'un chien contre la pierre, une bêtise.
Les races laborieuses ont grand-peine à supporter l'oisiveté : ce fut un coup de maître de l'instinct anglais de sanctifier le dimanche dans les masses et de le leur rendre si ennuyeux que l'Anglais aspire inconsciemment à son travail de la semaine.
Mais sans le mythe, toute culture est dépossédée de sa force naturelle, saine et créatrice; seul un horizon constellé de mythes parachève l'unité d'une époque entière de culture.
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Ma joie de donner est morte à force de donner.
Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, toute délicatesse, tout respect des distances, c'est que, pour un rien, la compassion sent sa plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières, — c'est que des mains compatissantes, peuvent à l'occasion avoir un effet proprement dévastateur lorsqu'elles s'en prennent à un grand destin, à une solitude blessée, et au privilège d'une faute écrasante.
Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
Le christianisme a pris le parti de tout ce qui est bas, vil, manqué, il a fait un idéal de l' opposition à l'instinct de conservation de la vie forte. Même aux natures les mieux armées intellectuellement, il a perverti la raison, en leur enseignant à ressentir les valeurs suprêmes de l'esprit comme entachées de péché, induisant en erreur, comme des tentations.
Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.
Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, toute délicatesse, tout respect des distances, c'est que, pour un rien, la compassion sent sa plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières, — c'est que des mains compatissantes, peuvent à l'occasion avoir un effet proprement dévastateur lorsqu'elles s'en prennent à un grand destin, à une solitude blessée, et au privilège d'une faute écrasante.
Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.
"Les grandes choses exigent que l'on s'en taise, ou qu'on en parle avec grandeur: avec grandeur, c'est-à-dire avec cynisme et innocence".
Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
Dix fois, le jour, tu dois rire et rester gai : sinon ton estomac te dérangera pendant la nuit, ce père du chagrin.
Les intellectuels, étant les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres périraient : dans le labyrinthe, dans la dureté envers soi-même et les autres, dans la tentation ; leur joie, c'est de se vaincre eux-mêmes.
Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
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Tout ce qui est profond aime le masque; les choses les plus profondes de toutes ont même en haine image et symbole. La contradiction seule ne serait-elle pas le véritable déguisement sous lequel s'avancerait la pudeur d'un dieu?
Ne peut-on retourner toutes les valeurs ? Et le bien ne serait-il pas le mal ? Et Dieu une pure et simple invention, une astuce du Diable ? Ne se peut-il pas qu'en dernière instance tout soit faux ? Et si nous sommes trompés, ne sommes-nous pas aussi par là même trompeurs ? Ne sommes-nous pas dans la nécessité d'être trompeurs ?