Doutez que les étoiles ne soient de flamme Doutez que le soleil n'accomplisse son tour Doutez que la vérité soit menteuse infâme Mais ne doutez jamais de mon amour.
Une femme irritée est comme une source remuée, bourbeuse, désagréable, trouble, dénuée de beauté ; et tant qu'elle est ainsi, nul, si altéré, si pris de soif qu'il puisse être, ne daignera y tremper sa lèvre ni en prendre une gorgée.
Juliette: [...] Viens, gentille nuit ; viens, chère nuit au front noir, donne-moi mon Roméo, et, quand il sera mort, prends-le et coupe-le en petites étoiles, et il rendra la face du ciel si splendide que tout l'univers sera amoureux de la nuit et refusera son culte à l'aveuglant soleil... Oh ! j'ai acheté un domaine d'amour, mais je n'en ai pas pris possession, et celui qui m'a acquise n'a pas encore joui de moi.
Il reçoit bien les conseils, celui qui ne reçoit en les écoutant qu'un soulagement superflu. Mais celui-là reçoit une peine en même temps qu'un conseil, qui n'est quitte avec le chagrin qu'en empruntant à la pauvre patience.
Qu'ils sont pauvres, ceux qui n'ont pas de patience !
ROMEO : La mort qui a sucé le miel de ton haleine n'a pas encore eu de pouvoir sur ta beauté
OPHELIA. - J'espère que tout ira bien. Il faut avoir de la patience; mais je ne puis m'empêcher de pleurer, en pensant qu'ils l'ont mis dans une froide terre. Mon frère le saura; et sur ce, je vous remercie de votre bon conseil.