Citations Paul Valéry - page 4

Retrouvez des dizaines de citations de Paul Valéry avec des images à copier et à partager.

Les bêtises qu'il a faites et les bêtises qu'il n'a pas faites se partagent les regrets de l'homme.
Le fait d'être seul, de ne connaître personne dans une ville, transforme en prison ce lieu sans échanges.
En toute chose inutile, il faut être divin. Ou ne point s'en mêler.
La politique consiste dans la volonté de conquête et de conservation du pouvoir ; elle exige, par conséquent, une action de contrainte ou d'illusion sur les esprits, qui sont la matière de tout pouvoir.
Vous pourriez aussi aimer
Comprendre trop tôt expose à n'avoir pas conscience de tout ce qui édifie ou organise le "comprendre".
Le rêve est une hypothèse, puisque nous ne le connaissons jamais que par le souvenir, mais ce souvenir est nécessairement une fabrication.
L'oreille est le sens préféré de l'attention. Elle garde, en quelque sorte, la frontière du côté où la vue ne voit pas.
Toute politique se fonde sur l'indifférence de la plupart des intéressés, sans laquelle il n'y a point de politique possible.
Les guerres, ce sont des hommes qui s'entre-tuent parce que d'autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d'accord.
Mais un homme excité ne se paie pas de logique. Mon ami regardait mon calme comme un beau vase qui donne envie de le mettre en morceaux.
L'ambition extérieure a pour condition une sorte de désespoir ou d'abandon de l'ambition intérieure.
La politique consiste dans la volonté de conquête et de conservation du pouvoir ; elle exige, par conséquent, une action de contrainte ou d'illusion sur les esprits, qui sont la matière de tout pouvoir.
Chaque atome de silence Est la chance d'un fruit mûr.
Perdu ce vin, ivres les ondes ! J'ai vu bondir dans l'air amer les figures les plus profondes.
Il faut rappeler aux nations croissantes qu'il n'y a point d'arbre dans la nature qui, placé dans les meilleurs conditions de lumière, de sol et de terrain, puisse grandir et s'élargir indéfiniment.
On n'est jamais assez content de soi pour se livrer à fond.
Le cerveau des poètes est un fond de mer où bien des coques reposent.
Ce qui est le plus vrai d'un individu, et le plus lui-même, c'est son possible - que son histoire ne dégage qu'incertainement.
Vous pourriez aussi aimer
L'infini est une affaire d'écriture. L'univers n'existe que sur le papier.
Que serions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas ?