Citations Joseph Joubert - page 5

Retrouvez des dizaines de citations de Joseph Joubert avec des images à copier et à partager.

L'attention qu'on donne à la maison et aux meubles, distrait du maître et le temple distrait de dieu.
Il faut compenser l'absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents.
Une mollesse qui n'attendrit pas, une énergie qui ne fortifie rien, une concision qui ne dessine aucune espèce de traits, un style dans lequel ne coulent ni sentiments, ni images, ni pensées, ne sont d'aucun mérite.
L'expérience fait l'art, l'inexpérience la fortune. On fait des découvertes en cherchant et des trouvailles par hasard.
Vous pourriez aussi aimer
Tout châtiment doit être non seulement médicinal, mais exemplaire. Il doit corriger ou le coupable ou le public.
La connaissance des esprits est le charme de la critique ; le maintien des bonnes règles n'en est que le métier et la dernière utilité.
Il y a des livres plus utiles par l'idée qu'on s'en fait que par la connaissance qu'on en prend.
Quiconque n'est jamais dupe n'est pas ami.
A quoi sert la pudeur ? Elle sert à paraître plus belle quand on est belle et à paraître moins laide quand on l'est.
Ce qui se communique.-que la chaleur de l'enthousiasme est indispensable à toutes les instructions dont on veut que l'âme des enfants puisse être pénétrée. Il faut qu'un maître ait de ce qui se communique.
Il ne suffit pas, pour écrire, d'attirer l'attention et de la retenir. Il faut encore la satisfaire.
La vieillesse n'ôte à l'homme d'esprit que des qualités inutiles à la sagesse. Il semble que, pour certaines productions de l'esprit, l'hiver du corps soit l'automne de l'âme.
L'intelligence doit produire des effets semblables à elle, c'est-à-dire des sentiments et des idées, et les arts doivent prétendre aux effets de l'intelligence. Artiste ! Si tu ne causes que des sensations, que fais-tu avec ton art, qu'une prostituée avec son métier, et le bourreau avec le sien, ne puissent faire aussi bien que toi ?
L'imagination est le goût. La raison est sans appétits : la vérité et la justesse lui suffisent.
La vieillesse n'ôte à l'homme d'esprit que des qualités inutiles à la sagesse. Il semble que, pour certaines productions de l'esprit, l'hiver du corps soit l'automne de l'âme.
Ce n'est pas la volonté et le talent tout seuls qui font faire de beaux ouvrages: il faut encore l'occasion.
A la question : est-il coupable ? il faudrait en ajouter une autre : est-il incorrigible ?
Voltaire a introduit et mis à la mode un tel luxe, dans les ouvrages de l'esprit, qu'on ne peut plus offrir les mets ordinaires que dans des plats d'or ou d'argent. Tant d'attention à plaire à son lecteur, annonce plus de vanité que de vertu, plus d'envie de séduire que de servir, plus d'ambition que d'autorité, plus d'art que de nature, et tous ces agréments exigent plutôt un grand maître qu'un grand homme.
Vous pourriez aussi aimer
Ce qui est vrai à la lampe n'est pas toujours vrai au soleil.
La crédulité se forge plus de miracles que l'imposture ne peut en inventer.