On contemplait la mer, on ...

On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l'assoupissement de l'extase. Quand les yeux sont remplis d'un excès de beauté et de lumière, c'est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L'eau enveloppait le rocher. On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d'abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.

Citations liés

La colère est comme un poison : si on ne le traite pas, il finira par s'accumuler et causer des dégâts.
Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. J'ai senti que j'avais été heureux et que je l'étais encore.
L'homme qui, dans un accès de colère, ou entraîné par la passion, fait violence à un autre homme, me semble porter la main sur son frère ; et celui qui ne fait pas tous ses efforts pour arrêter les effets de cet emportement est aussi coupable, selon moi, que s'il abandonnait sa patrie, ses parents ou ses amis en péril.
La colère est un sentiment normal, mais il faut apprendre à le contrôler si on veut réussir dans la vie.
Un sujet qui peut comprendre sa colère comme faisant partie intégrante de lui-même ne devient pas violent.
 Alice Miller

Citations du même auteur

L'amour fait songer, vivre et croire Il a pour réchauffer le cœur Un rayon de plus que la gloire, Et ce rayon, c'est le bonheur.