Citations Friedrich Nietzsche - page 11

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

La volonté forte est admirée de tout le monde, parce que personne ne l'a et parce que chacun se dit que, s'il l'avait, il n'y aurait plus de limite pour lui ni pour son égoïsme.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
La compassion est la praxis du nihilisme. Répétons-le : cet instinct dépressif et contagieux contrarie les instincts qui visent à conserver et à valoriser la vie : tant comme multiplicateur de la misère que comme conservateur de tout misérable, il est l'instrument principal de l'aggravation de la décadence. La compassion vous gagne à la cause du néant!...
On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.
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Quelque dévêtue qu'elle puisse être, une jolie femme ne prend jamais froid, pour peu qu'elle ait le sentiment d'être en beauté.
Plus l'esprit devient joyeux et sûr de lui-même, plus l'homme désapprend le rire bruyant ; en revanche il est pris sans cesse d'un sourire plus intellectuel, signe de son étonnement devant les innombrables charmes cachés de cette bonne existence.
L'acteur n'éprouve pas le sentiment qu'il exprime. Il serait perdu, s'il l'éprouvait.
C'est un vrai plaisir pour un pauvre diable de pouvoir injurier. Il y trouve une petite ivresse de puissance.
La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
Quelle vraisemblance que l'organe de la connaissance puisse faire sa propre critique.
Nous appelons cela "explication": mais c'est une "description", ce qui nous distingue des stades plus anciens de la connaissance et de la science. Nous décrivons mieux, - nous expliquons tout aussi peu que tous nos prédécesseurs.
Il y a de la sagesse dans le fait que beaucoup de choses dans le monde sentent mauvais : le dégoût lui-même donne des ailes et des forces pour deviner les sources.
Une fois la décision prise, rester sourd aux meilleures objections : preuve de caractère. Donc à l'occasion, vouloir être stupide...
C'est un vrai plaisir pour un pauvre diable de pouvoir injurier. Il y trouve une petite ivresse de puissance.
"C'est par pur préjugé moral que nous accordons plus de valeur à la vérité qu'à l'apparence".
Il y a une maîtrise de soi, à la fois délicate et noble, qui consiste à ne louer, en admettant que l'on soit disposé à louer, que quand on n'est pas d'accord. Dans le cas contraire, on se louerait soi-même, ce qui est contraire au bon goût.
Les hommes affligés d'une profonde tristesse se trahissent lorsqu'ils sont heureux : ils ont une façon de saisir le bonheur comme s'ils voulaient l'étreindre et l'étouffer par jalousie Hélas ! ils savent trop bien que le bonheur fuit devant eux !
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Il y a une exubérance de la bonté qui ressemble à la méchanceté.
Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans plaisir, comme un automate mû par le "devoir" ? C'est, tout bonnement, la recette de la décadence, et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...