Citations Friedrich Nietzsche - page 9

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

Tous ceux qui sont habitués au succès sont pleins d'astuce pour présenter toujours leurs défauts et leurs faiblesses comme de la force apparente : ce pourquoi ils doivent les connaître particulièrement bien.
Aujourd'hui, un homme qui cherche la connaissance pourrait facilement se croire un dieu devenant animal.
Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède.
Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
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Qui se sait profond, s'efforce à la clarté : qui veut paraître profond aux yeux de la foule, s'efforce à l'obscurité. Car la foule tient pour profond ce dont elle ne peut voir les raisons : elle a si peur de se noyer !
Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
"C'est par pur préjugé moral que nous accordons plus de valeur à la vérité qu'à l'apparence".
Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans plaisir, comme un automate mû par le "devoir" ? C'est, tout bonnement, la recette de la décadence, et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...
Beaucoup de courtes folies, - c'est ce qui, chez nous, se nomme amour. Et votre mariage finit beaucoup de courtes folies, en une longue bêtise.
Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
On est le plus en danger d'être écrasé lorsqu'on vient d'esquiver une voiture.
Dans toute morale ascétique, l'homme adore une part de soi-même sous les espèces de Dieu, et il a besoin pour cela de changer en diable la part qui reste...
Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers.
Cette énergie qui me permit de m'isoler complètement, de me détacher totalement des conditions habituelles, la contrainte que je m'imposai pour ne plus me laisser domestiquer, dorloter et droguer par de douteux docteurs — voilà qui trahit une absolue sûreté d'instinct quant à ce qui, alors, faisait avant tout besoin. Je me suis pris moi-même en main, je me suis rendu à moi-même la santé : la condition de cette réussite — tout physiologiste me l'accordera — c'est d'être fondamentalement sain.
Plutôt une inimitié d'un bloc qu'une amitié faite de bois recollé.
Ce n'est pas l'intensité, c'est la durée d'un grand sentiment qui fait l'homme supérieur.
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L'infini est plus grand que l'esprit humain peut comprendre.
Une seule personne sans joie suffit à empoisonner toute une maison ; et il faut au moins un miracle pour que cette seule personne fasse défaut ! Le bonheur n'est guère une maladie aussi contagieuse à quoi cela tient-il ?