Citoyens, on arrête en vain ...

Citoyens, on arrête en vain l'insurrection de l'esprit humain ; elle dévorera la tyrannie [...]
 Louis Antoine de Saint-Just

Citations liés

L'histoire de la femme est l'histoire de la pire forme de tyrannie que le monde ait jamais connue : la tyrannie du faible sur le fort. C'est la seule tyrannie qui perdure.
Vivre sans âme est le moyen le plus court et le plus sûr de vivre longtemps et en sécurité sous une tyrannie.
 Vittorio Alfieri
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
L'égalitarisme doctrinaire s'efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l'égalité mais à la tyrannie.
 Raymond Aron

Citations du même auteur

La confiance n'a plus de prix lorsqu'on la partage avec des hommes corrompus.
 Louis Antoine de Saint-Just
La destinée d'un peuple se compose de ceux qui visent à la gloire et de ceux qui visent à la fortune.
 Louis Antoine de Saint-Just
[...] je suis sans indulgence pour les ennemis de mon pays, je ne connais que la justice.
 Louis Antoine de Saint-Just
On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.
 Louis Antoine de Saint-Just
Citoyens, le crime a des ailes, il va se répandre dans l'Empire, captiver l'oreille du peuple. Ô vous, les dépositaires de la morale publique, n'abandonnez pas la liberté ! Lorsqu'un peuple est sorti de l'oppression, le tyran est jugé. On fera tout pour amener le peuple à la faiblesse par la terreur de ses excès. Cette humanité, dont on vous parle, c'est de la cruauté envers le peuple ; ce pardon, qu'on cherche à vous suggérer, c'est l'arrêt de mort de la liberté, et le peuple lui-même doit-il pardonner au tyran ? Le souverain, comme l'Être Suprême, n'a-t-il point ses lois dans la morale et dans la justice éternelle ?
 Louis Antoine de Saint-Just