La destinée d'un peuple se ...

La destinée d'un peuple se compose de ceux qui visent à la gloire et de ceux qui visent à la fortune.
 Louis Antoine de Saint-Just

Citations liés

L'amour fait songer, vivre et croire Il a pour réchauffer le cœur Un rayon de plus que la gloire, Et ce rayon, c'est le bonheur.
Plus grand est l'obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter.
 Molière
C'était ton désir aussi, et tu m'as laissé entendre que tu ne quitterais jamais la province. Une femme qui m'eût aimé aurait chéri ma gloire. Elle m'aurait appris que l'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.
 François Mauriac
Rien ne dure. Ni la gloire. Ni la fortune. Ni les flatteries ni les adulations. Le monde n'est que leurres et incongruité. Et malheur à celui qui se laisse prendre à son jeu
La force du nombre ne réjouit que le peureux. Celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul.
 Mohandas Karamchand Gandhi

Citations du même auteur

Citoyens, on arrête en vain l'insurrection de l'esprit humain ; elle dévorera la tyrannie [...]
 Louis Antoine de Saint-Just
La confiance n'a plus de prix lorsqu'on la partage avec des hommes corrompus.
 Louis Antoine de Saint-Just
[...] je suis sans indulgence pour les ennemis de mon pays, je ne connais que la justice.
 Louis Antoine de Saint-Just
On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.
 Louis Antoine de Saint-Just
Citoyens, le crime a des ailes, il va se répandre dans l'Empire, captiver l'oreille du peuple. Ô vous, les dépositaires de la morale publique, n'abandonnez pas la liberté ! Lorsqu'un peuple est sorti de l'oppression, le tyran est jugé. On fera tout pour amener le peuple à la faiblesse par la terreur de ses excès. Cette humanité, dont on vous parle, c'est de la cruauté envers le peuple ; ce pardon, qu'on cherche à vous suggérer, c'est l'arrêt de mort de la liberté, et le peuple lui-même doit-il pardonner au tyran ? Le souverain, comme l'Être Suprême, n'a-t-il point ses lois dans la morale et dans la justice éternelle ?
 Louis Antoine de Saint-Just