Citations Joseph Joubert - page 6

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Quand je regarde l'Histoire, j'y vois des heures de liberté et des siècles de servitude.
Avoir connaissance d'un fait n'est pas avoir le droit de le publier. Et savoir un fait n'est pas en avoir la connaissance.
J'ai de la peine à quitter la ville parce qu'il faut me séparer de mes amis ; et de la peine à quitter la campagne parce qu'alors, il faut me séparer de moi.
Ce n'est pas l'abondance, mais l'excellence qui est richesse.
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Il y a, dans le style de Bernardin De Saint-Pierre, un prisme qui lasse les yeux. Quand on l'a lu longtemps, on est charmé de voir la verdure et les arbres moins colorés, dans la campagne, qu'ils ne le sont dans ses écrits.
La force de cervelle fait les entêtés, et la force d'esprit les caractères fermes.
C'est l'ambition qui fait les grands intervalles. Un palefrenier du roi de France est plus près de son maître que le chancelier.
Le génie est l'aptitude de voir les choses invisibles, de remuer les choses intangibles, de peindre les choses qui n'ont pas de traits.
Les hommes trouvent des motifs de défiance dans leur ignorance et dans leurs vices, et des motifs de confiance dans leurs lumières et leurs vertus. La défiance est le partage des aveugles.
Des âmes libres, bien plutôt que des hommes libres ! La liberté morale est la seule importante, la seule nécessaire ; et l'autre n'est bonne et utile qu'autant qu'elle favorise celle-là.
La faiblesse qui conserve vaut mieux que la force qui détruit.
Ce qu'est leur cristal aux fontaines, un verre à nos pastels, leur vapeur aux paysages, la pudeur l'est à la beauté.
On appelle maniéré, en littérature, ce qu'on ne peut pas lire, sans l'imaginer aussitôt accompagné de quelque gesticulation menue, de quelque mouvement peu franc, peu partagé par la totalité de l'homme.
Parfois se produisent de certaines beautés d'imagination ou de sentiment absolument nouvelles. On les remarque, elles étonnent, et leur nouveauté rend indécis ; on craindrait, en les approuvant, de hasarder son jugement, de compromettre l'honneur de son opinion ; on n'ose donc les goûter, et on laisse l'épreuve se faire. Puis on est tout étonné, un jour, longtemps après qu'on les a vues pour la première fois, de se sentir charmé et subjugué par elles.
Il y a des vers qui, par leur caractère, semblent appartenir au règne minéral : ils ont de la ductilité et de l'éclat ; d'autres, au règne végétal : ils ont de la sève ; d'autres, enfin, au règne animal ou animé, et ils ont de la vie. Les plus beaux sont ceux qui ont de l'âme ; ils appartiennent aux trois règnes, mais à la muse encore plus.
La liberté est un tyran qui est gouverné par ses caprices.
C'est un ambitieux, ce qui n'est pas un mal; mais il en a le caractère, ce qui n'est pas un bien.
L'utilité ou l'inutilité essentielles de nos pensées sont le seul principe constant de leur gloire ou de leur oubli.
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On est ferme par principes, on est têtu par caractère ou plutôt par tempérament. Le têtu est celui dont les organes, quand ils ont une fois pris un pli, n'en peuvent plus ou n'en peuvent de longtemps reprendre un autre.
On peut, à force de faire confiance, mettre quelqu'un dans l'impossibilité de nous tromper.