Citations Albert Camus - page 6

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Pour qu'une pensée change le monde, il faut d'abord qu'elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu'elle se change en exemple.
L'acte d'amour, par exemple, est un aveu. L'égoïsme y crie, ostensiblement, la vanité s'y étale, ou bien la vraie générosité s'y révèle.
Qu'est-ce que le bonheur sinon le simple accord entre un être et l'existence qu'il mène ?
Quand on a beaucoup médité sur l'homme,par métier ou par vocation,il arrive qu'on éprouve de la nostalgie pour les primates.Ils n'ont pas eux d'arrière-pensées.[La Chute]
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Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j'étais bizarre, qu'elle m'aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons.
Tout ce que l'homme pouvait gagner au jeu de la peste et de la vie, c'était la connaissance et la mémoire.
J'ai toujours eu l'impression de vivre en haute mer, menacé, au cœur d'un bonheur royal.
Maintenant je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s'il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas.
Tout le monde était d'accord pour penser que les commodités de la vie passée ne se retrouveraient pas d'un coup et qu'il était plus facile de détruire que de reconstruire.
On veut gagner de l'argent pour vivre heureux et tout l'effort et le meilleur d'une vie se concentrent pour le gain de cet argent. Le bonheur est oublié, le moyen pris pour la fin.
Ce n'est pas avec les gens auxquels on fait tort qu'on a le plus d'ennuis, mais avec les témoins de l'affaire qui s'érigent en juges bénévoles.
(...) La vertu toute négative de la tolérance doit se muer en celle, moins facile, mais plus élevée, de la justice.
Lui comme une lame solitaire et toujours vibrante destinée à être brisée d'un coup et à jamais, une pure passion de vivre affrontée à une mort totale, sentait aujourd'hui la vie, la jeunesse, les êtres lui échapper, sans pouvoir les sauver en rien, et abandonné seulement à l'espoir aveugle que cette force obscure qui pendant tant d'années l'avait soulevé au-dessus des jours, nourri sans mesure, égale aux plus dures des circonstances, lui fournirait aussi, et de la même générosité inlassable qu'elle lui avait donné ses raisons de vivre, des raisons de vieillir et de mourir sans révolte.
Au bout du compte, s'il faut choisir entre la justice et ma mère, je choisis ma mère.
Pour moi, c'est un malheur. Un malheur, tout le monde sait ce que c'est. ça vous laisse sans défense. Eh bien ! pour moi c'est un malheur.
Car les mythes sont à la religion ce que la poésie est à la vérité, des masques ridicules posés sur la passion de vivre.
Ceux qui manquent de courage ont toujours une philosophie pour le justifier.
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L'avenir est la seule sorte de propriété que les maîtres concèdent de bon gré aux esclaves.
Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi.