J'ai songé que la vie, c'est un peu comme l'écriture, on ne trouve jamais ce qu'on cherche, on trouve autre chose, et c'est cette autre chose, surprenante,mystérieuse, troublante, qui en fait la beauté.
Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté.
Défiez-vous des choses posthumes : quel que soit l'esprit avec lequel une vieille femme parle de sa beauté perdue il y a toujours dans sa louange la funèbre solennité de l'office des trépassés.