La solitude est une sorte de tare : elle a un subtil parfum de tristesse, quelque chose qui n'attire, ni n'intéresse personne, et on en a un peu honte.
Sans doute le bruit courait-il que je l'avais ensorcelée ou que j'étais un baiseur de première. Au point que je me demandais parfois s'il n'y avait pas comme un parfum de vérité là-dessous.
Comme un éclat de rire Vient consoler tristesse, Comme un souffle avenir Vient raviver les braises, Comme un parfum de soufre Qui fait naître la flamme Quand, plongé dans le gouffre, On sait plus où est l'âme
Mais nous, les Bêtes ou les autres, ne sommes-nous jamais que la décision des dieux sans visages qui sont maîtres et président aux destins, qui décident, et que les hommes nous lèguent chaque jour après jour ? - Les Noces de la Bête
Quand l'amour a su dire enfin son propre nom, les lèvres n'ont plus qu'à sourire et se taire, et couvrir de baisers. - Chants et silences des trois créatures