Et surtout, n'oubliez pas de le flatter, même si vous n'y connaissez rien. Certains hommes ont un ego si insatiable que les compliments d'une linotte suffisent à les combler.
Pour moi, être écrivain, c'est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui sécrète notre seconde vie : l'écriture m'évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l'homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d'un nouveau monde.
Durant mes premières années de lycée, je considérais la solitude comme un fait passager, je n'avais pas encore assez de maturité pour m'apercevoir qu'elle faisait partie de mon destin.(L'espoir est un état d'enfance, c'est la résistance de l'imagination)