J'écris pour un moi-même ...

J'écris pour un moi-même multiplié à l'infini, un phénomène assez courant à l'horizon miroitant du désert.

Citations liés

Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le chœur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.
 Octavio Paz
La chute des grands hommes rend les médiocres et les petits importants. Quand le soleil décline à l'horizon, le moindre caillou fait une grande ombre et se croit quelque chose.
Ce n'est plus du sang qui coule dans mes veines mais des gouttelettes de désespoir ! elles tombent du cœur, sillonnent mes entrailles et perlent mon front, elles brouillent l'espace, bouchent l'horizon et rapetissent mon avenir !
 Nina Bouraoui
Vie je te veux. Je t'ai toujours voulue. J'avais pas le mode d'emploi. C'est pour ça que j'ai tant attendu. Pour te dire combien je t'aime. Comme si t'avais toujours eu ta place dans mon horizon. Mais comment faire pour t'aimer ? Vraiment t'aimer.
 Richard Bohringer

Citations du même auteur

Des platitudes élevées apparaissent souvent dans la bouche d'hommes d'affaires emportés par leur enthousiasme et personne ne prend la peine de les détromper.
Science et connaissance, art et anticipation - les deux couples qui se cachent bien des choses, mais quand ils se comprennent rien au monde ne les surpasse.
Horreur, mais aussi harmonie suprême: qu'y avait-il en effet au monde en dehors des échecs? Le brouillard, l'inconnu, le non-être...
Avant d'aller en Allemagne, Roudine avait étudié à l'université de Moscou. Un de ses amis nous parle ainsi de leur jeunesse : " Une demi-douzaine de jeunes gens, une seule et unique chandelle de suif [...], le thé le meilleur marché, de vieux biscuits secs [...], mais nos regards flamboient, nos joues sont empourprées, notre cœur bat [...] et nous parlons de Dieu, de la Vérité, de l'Avenir et l'Humanité, de la Poésie – nous disons parfois des sottises, mais qu'importe ! "