Citations Albert Camus - page 9

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Je sais maintenant qu'il n'y a pas de bonheur dans la haine.
Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents.
Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. J'ai senti que j'avais été heureux et que je l'étais encore.
En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.
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Une seule certitude suffit à celui qui cherche.
La haine? Encore une idée. ce qui n'est pas une idée, c'est le meurtre.
Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d'été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu'aux sommeils innocents.
Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi.
Tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle.
Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Je ne sais pas posséder. je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l'excès des biens. Le plus grand des luxes n'a jamais cessé de coïncider pour moi avec un certain dénuement.
Vous savez ce qu'est le charme : une manière de s'entendre répondre oui sans avoir posé aucune question claire.
Un journal, c'est la conscience d'une nation.
C'est au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité, c'est-à-dire au silence.
Un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans sincères.
Lorsque nous serons tous coupables, ce sera la démocratie véritable.
Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres.Il me faut un peu de solitude,la part d'éternité.[Carnets III.]
J'ai pensé que c'était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de changé.
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C'est peu de chose que de savoir courir au feu quand on s'y prépare depuis toujours et quand la course vous est plus naturelle que la pensée. C'est beaucoup au contraire que d'avancer vers la torture et vers la mort, quand on sait de science certaine que la haine et la violence sont choses vaines par elles-mêmes. C'est beaucoup que de se battre en méprisant la guerre, d'accepter de tout perdre en gardant le goût du bonheur [...]
Ce monde doit cesser d'être celui des policiers, de soldats et de l'argent pour devenir celui de l'homme et de la femme, du travail fécond et du loisir réfléchi.