Citations Albert Camus - page 9

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Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents.
Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes, la mer cuirassée d'argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres.
En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.
La haine? Encore une idée. ce qui n'est pas une idée, c'est le meurtre.
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Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres.Il me faut un peu de solitude,la part d'éternité.[Carnets III.]
Lui comme une lame solitaire et toujours vibrante destinée à être brisée d'un coup et à jamais, une pure passion de vivre affrontée à une mort totale, sentait aujourd'hui la vie, la jeunesse, les êtres lui échapper, sans pouvoir les sauver en rien, et abandonné seulement à l'espoir aveugle que cette force obscure qui pendant tant d'années l'avait soulevé au-dessus des jours, nourri sans mesure, égale aux plus dures des circonstances, lui fournirait aussi, et de la même générosité inlassable qu'elle lui avait donné ses raisons de vivre, des raisons de vieillir et de mourir sans révolte.
C'est peu de chose que de savoir courir au feu quand on s'y prépare depuis toujours et quand la course vous est plus naturelle que la pensée. C'est beaucoup au contraire que d'avancer vers la torture et vers la mort, quand on sait de science certaine que la haine et la violence sont choses vaines par elles-mêmes. C'est beaucoup que de se battre en méprisant la guerre, d'accepter de tout perdre en gardant le goût du bonheur [...]
Impatients de leur présent, ennemis de leur passé et privés d'avenir, nous ressemblions bien ainsi à ceux que la justice ou la haine humaine font vivre derrière des barreaux.
Impatients de leur présent, ennemis de leur passé et privés d'avenir, nous ressemblions bien ainsi à ceux que la justice ou la haine humaine font vivre derrière des barreaux.
Un journal, c'est la conscience d'une nation.
Une seule certitude suffit à celui qui cherche.
Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Créer, aussi, c'est donner une forme à son destin.
C'est au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité, c'est-à-dire au silence.
Tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle.
Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi.
L'automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur.
Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d'été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu'aux sommeils innocents.
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Un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans sincères.
Un journal, c'est la conscience d'une nation.