Citations Albert Camus - page 5

Retrouvez des dizaines de citations de Albert Camus avec des images à copier et à partager.

Les jeunes ne savent pas que l'expérience est une défaite et qu'il faut tout perdre pour savoir un peu.
L'avenir est la seule sorte de propriété que les maîtres concèdent de bon gré aux esclaves.
Il y a une solitude dans la pauvreté, mais une solitude qui rend son prix à chaque chose.
On ne naît pas fort, faible ou volontaire. On devient fort, on devient lucide. Le destin n'est pas dans l'homme mais autour de l'homme.
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L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance.
Que serait la justice sans la chance du bonheur ?
Quand on a beaucoup médité sur l'homme,par métier ou par vocation,il arrive qu'on éprouve de la nostalgie pour les primates.Ils n'ont pas eux d'arrière-pensées.[La Chute]
Trop de gens ont décidé de se passer de la générosité pour pratiquer la charité.
Maintenant je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s'il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas.
Je sais maintenant qu'il n'y a pas de bonheur dans la haine.
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : " Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. " Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
Il n'y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd'hui l'imbécile est roi, et j'appelle imbécile celui qui a peur de jouir.
J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage.
Ceux qui aiment vraiment la justice n'ont pas droit à l'amour.
Tout ce que l'homme pouvait gagner au jeu de la peste et de la vie, c'était la connaissance et la mémoire.
Pour qu'une pensée change le monde, il faut d'abord qu'elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu'elle se change en exemple.
Un homme sans espoir et conscient de l'être n'appartient plus à l'avenir.
Mais moi, j'aime ceux qui vivent aujourd'hui sur la même terre que moi, et c'est eux que je salue. C'est pour eux que je lutte et que je consens à mourir. Et pour une cité lointaine, dont je ne suis pas sûr, je n'irai pas frapper le visage de mes frères.
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L'indifférence est le plus grand des maux.
Ceux qui manquent de courage ont toujours une philosophie pour le justifier.