C'était la seconde, ...

C'était la seconde, l'éclair insaisissable où sur le chemin d'une vie elles se croisaient, et l'une allait monter, et l'autre s'enfoncer dans l'ombre. Mais elles ne le savaient pas. Cependant Antoinette répéta doucement : Ma pauvre maman.
 Irène Némirovsky

Citations liés

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : " Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. " Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
C'était d'ailleurs une idée de maman, et elle le répétait souvent, qu'on finissait par s'habituer à tout.
Une mère ne meurt jamais car on l'appelera toujours "maman".
 André Lévy
Tu sais qu'une maman, ça comprend tout, ça pardonne tout, ça aime ses enfants mêmes s'ils sont des assassins sanguinaires... Tu le sais, ça ?
 Katherine Pancol

Citations du même auteur

Mais le mieux pour qu'il vienne (j'entends un véritable amour, honnête et sain) c'est de ne pas trop y penser, de ne pas l'appeler. Sans quoi on se trompe. On met le masque de l'amour sur le premier et le plus vulgaire visage.
 Irène Némirovsky
Les événements graves, heureux ou malheureux ne changent pas l'âme d'un homme mais ils la précisent, comme un coup de vent en balayant les feuilles mortes révèle la forme d'un arbre.
 Irène Némirovsky
Ls allaient, venaient d'un mur à un autre, silencieusement, comme les mouches d'automne, quand la chaleur, la lumière et l'été ont passé, volent péniblement, lasses et irritées, aux vitres, traînant leurs ailes mortes.
 Irène Némirovsky
-" On ne peut pas être malheureuse lorsqu'on a ceci : L'odeur de la mer, le sable sous les doigts...l'air, le vent..."
 Irène Némirovsky
C'était la seconde, l'éclair insaisissable où "sur le chemin d'une vie" elles se croisaient, et l'une allait monter, et l'autre s'enfoncer dans l'ombre. Mais elles ne le savaient pas. Cependant Antoinette répéta doucement : "Ma pauvre maman."
 Irène Némirovsky