À la Société Générale, ce président forcément brillantissime est entouré d'un régiment d'énarques ayant presque tous à leur actif d'aussi belles carrières de hauts fonctionnaires. Qu'un employé de la banque ait pu frauder (et ne faudrait-il pas dire détourner) une telle somme au nez de tant de grosses têtes laisse pantois. Plainte a été déposée, naturellement, contre l'auteur de ce casse du siècle. Mais M. Bouton et son état-major sont coupables de catastrophiques négligences. Et toute société développée, ce devrait être sévèrement sanctionné.
Philippe Alexandre