Un parfum usé de cotonnade et de savon couvrait le lit, la table, le tapis dont les images laissaient des ombres de poissons dans le filet, les deux fauteuils au tête-à-tête muet et obstiné dans lesquels on ne s'asseyait jamais et qui ressemblent à tant de couples fatigués et lâches.
Daniel Boulanger