On s'étonnera un jour qu'au ...

On s'étonnera un jour qu'au XVIIIème siècle on ait été moins avancé que du temps de César : là le tyran fut immolé en plein Sénat, sans autre formalités que vingt-trois coups de poignard, et sans autre loi que la liberté de Rome. Et aujourd'hui l'on fait avec respect le procès d'un homme assassin d'un peuple, pris en flagrant délit, la main dans le sang, la main dans le crime !
 Louis Antoine de Saint-Just

Citations liés

Avoir continué à l'aimer sans retour. Avoir su te nourrir du seul sentiment que tu lui portais, avoir respecté sa liberté, te contenter du fait qu'elle existe sans cherché à la revoir, juste pour la protéger.
L'amour n'exige pas d'effort de l'autre, mais lui donne plutôt la liberté d'en faire.
 Pierre Trépanier
Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.
L'homme de pouvoir est détruit par le pouvoir, l'homme d'argent par l'argent, l'homme servile par la servilité, l'homme de plaisir par le plaisir. Ainsi le Loup des steppes fut-il détruit par sa liberté.
 Hermann Hesse

Citations du même auteur

Citoyens, on arrête en vain l'insurrection de l'esprit humain ; elle dévorera la tyrannie [...]
 Louis Antoine de Saint-Just
La confiance n'a plus de prix lorsqu'on la partage avec des hommes corrompus.
 Louis Antoine de Saint-Just
La destinée d'un peuple se compose de ceux qui visent à la gloire et de ceux qui visent à la fortune.
 Louis Antoine de Saint-Just
[...] je suis sans indulgence pour les ennemis de mon pays, je ne connais que la justice.
 Louis Antoine de Saint-Just
On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.
 Louis Antoine de Saint-Just