La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
Pour comprendre le sens de la vie, de ses conflits et de ses douleurs, il nous faut penser indépendamment de toute autorité, y compris celle des religions organisées.
Dès l'instant que nous écartons l'idée d'autorité, nous nous trouvons associés les uns aux autres, et alors la coopération et l'affection mutuelle deviennent possibles.
Les mots sont sans fin mais la communication est d'ordre verbal autant que non verbal. Entendre un mot est une chose, entendre une absence de mot en est une autre.