Le monde est si vide si l'on ...

Le monde est si vide si l'on n'y imagine que montagnes, fleuves et villes, mais d'y savoir quelqu'un avec qui l'on s'entend, avec qui l'on peut vivre en silence, c'est ce qui fait de ce globe un paradis.
 Johann Wolfgang von Goethe

Citations liés

La vie quotidienne est un éternel purgatoire. La vie amoureuse, un paradis ou un enfer ; nous sommes sauvés ou nous sommes damnés.
Mais un homme qui a fait une fois un bond dans le Paradis, comment pourrait-il s'accommoder ensuite de la vie de tout le monde ? Ce qui est le bonheur des autres m'a paru dérision.
 Alain-Fournier
N'est-ce pas là, d'ailleurs, le vrai moyen de gagner le paradis : connaître le chemin de l'enfer pour l'éviter.
 Nicolas Machiavel
Elle croyait voir le paradis, le déluge, la tour de Babel, des villes tout en flammes, des peuples qui mouraient, des idoles renversées; et elle garda de cet éblouissement le respect du Très-Haut et la crainte de sa colère.
 Gustave Flaubert
Le temps était si lumineux, plus lumineux qu'à son souvenir. Ayant absorbé tout le bleu du ciel, le soleil se prélassait dans un paradis blanc, menaçait Lotus, torturait son paysage, mais échouait, échouait, sans cesse échouait à le réduire au silence

Citations du même auteur

Je suis l'esprit qui toujours nie; et c'est avec justice : car tout ce qui existe est digne d'être détruit, il serait donc mieux que rien n'existât. Ainsi, tout ce que vous nommez péché, destruction, bref, ce qu'on entend par mal, voilà mon élément.
 Johann Wolfgang von Goethe
Écrire l'histoire est une manière de se débarrasser du passé.
 Johann Wolfgang von Goethe
Rien n'est plus touchant qu'un amour grandit dans le silence, une fidélité entretenue en secret qui se déclare, se découvre enfin au bon moment à celui qui jusqu'alors en était indigne.
 Johann Wolfgang von Goethe
Le scepticisme actif est celui qui s'efforce sans cesse de se vaincre lui-même et d'arriver par l'expérience bien réglée à une sorte de relative assurance.
 Johann Wolfgang von Goethe
Toute production importante est l'enfant de la solitude.
 Johann Wolfgang von Goethe