Le Führer se rapprochait et ...

Le Führer se rapprochait et je continuais à l'observer. Puis il fut devant moi. Je constatai avec étonnement que sa casquette m'arrivait à peine au niveau des yeux; et pourtant je ne suis pas grand. Il marmottait son compliment et cherchait la médaille à tâtons. Son haleine âcre, fétide, acheva de me vexer : c'était vraiment trop à supporter. Alors je me penchai et mordis son nez bulbeux à pleines dents, jusqu'au sang.
 Jonathan Littell

Citations liés

Être attentif à quelqu'un, c'est le compliment le plus sincère qu'on puisse lui faire.
 Walter Inglis Anderson
Le plus beau compliment que je puisse faire à une femme est de lui dire : "Je suis aussi bien avec toi que si j'étais tout seul."
 Jean Yanne
Dès qu'une femme me fait un compliment, pour peu qu'elle soit jolie, tout de suite je me sens amoureux d'elle.
On préfère un compliment menteur à une critique sincère.
 Plaute
Le seul compliment qui me fasse plaisir à propos de notre cirque : "Votre spectacle nous donne du courage".
 Alexandre Romanès

Citations du même auteur

Voss regardait son café d'un air amer et triste. " Doktor Aue. Je vous ai toujours pris pour un homme intelligent et sensé. Même si tout ce que vous me dites est vrai, expliquez moi, s'il vous plait, ce que vous entendez par race. Parce que pour moi, c'est un concept scientifiquement indéfinissable et donc sans valeur théorique. " [...] " Cette philosophie de vétérinaires, comme disait Herder, a volé tous ses concepts à la linguistique, la seule des sciences de l'homme jusqu'à ce jour qui ait une base théorique scientifiquement validée. Comprenez-vous "
 Jonathan Littell
C'était une jeune fille assez maigre, au visage touché par l'hystérie, encadré de lourds cheveux noirs coupés court, très grossièrement, comme au sécateur. Un officier lui lia les mains, la plaça sous la potence et lui mit la corde au cou. [...] Lorsque vint mon tour, elle me regarda, un regard clair et lumineux, lavé de tout, et je vis qu'elle, elle comprenait tout, savait tout, et devant ce savoir si pur j'éclatai en flammes.
 Jonathan Littell
C'était une jeune fille assez maigre, au visage touché par l'hystérie, encadré de lourds cheveux noirs coupés court, très grossièrement, comme au sécateur. Un officier lui lia les mains, la plaça sous la potence et lui mit la corde au cou. [...] Lorsque vint mon tour, elle me regarda, un regard clair et lumineux, lavé de tout, et je vis qu'elle, elle comprenait tout, savait tout, et devant ce savoir si pur j'éclatai en flammes.
 Jonathan Littell