Une maladie, un deuil, on en parle... mais un chagrin d'amour scelle les mots au bord des lèvres comme si une incompréhensible pudeur devait les retenir nous empêchant de les communiquer aux autres.
La solitude est peu de chose en regard des inconvénients des visites, empiétements sur ma liberté ; on veut lire, il faut répondre, dormir, il faut parler, manger vite, rester à table, etc.
L'éloignement, la jalousie, les querelles, le ressentiment n'empêchent pas l'amour, affection reptilienne qui se mord la queue et se nourrit volontiers de son contraire.