La spontanéité est le but de tout metteur en scène. C'est peut-être parce que j'ai appris mon métier dans un pays où l'on accorde la plus grande importance au détail que je prétends fonder la spontanéité sur un perpétuel souci du détail. Le pouce de l'auto-stoppeur qui négligemment essaye d'arrêter une voiture, le mouvement de poignée qui vide le verre et en réclame un autre au barman, un visage bronzé entouré de cheveux défaits par le vent...ces choses sont le fruit d'un long effort. Au cinéma, la spontanéité, comme l'atmosphère, ne peut naitre que de l'accumulation de détails.
Tous mes films allemands et mes meilleurs films américains parlent du destin. Aujourd'hui, je ne crois plus au destin. Chacun construit son propre destin. Il n'y a pas de puissance mystérieuse, pas de dieu qui vous attribue un destin. Vous faites vous-même votre propre destin.
La spontanéité est le but de tout metteur en scène. C'est peut-être parce que j'ai appris mon métier dans un pays où l'on accorde la plus grande importance au détail que je prétends fonder la spontanéité sur un perpétuel souci du détail. Le pouce de l'auto-stoppeur qui négligemment essaye d'arrêter une voiture, le mouvement de poignée qui vide le verre et en réclame un autre au barman, un visage bronzé entouré de cheveux défaits par le vent...ces choses sont le fruit d'un long effort. Au cinéma, la spontanéité, comme l'atmosphère, ne peut naitre que de l'accumulation de détails.
Rome, ville ouverte et Les bourreaux meurent aussi montrent l'homme triomphant en lui-même, selon son propre sens de la dignité. Les deux films montrent des problèmes énormes, mais affirment que la solution peut naître du courage de l'homme et de son sacrifice pour ceux qui viendront après lui. Il ne s'agit pas là de l'homme victime du Destin, ou de l'homme mourant pour rien.
Rome, ville ouverte et Les bourreaux meurent aussi montrent l'homme triomphant en lui-même, selon son propre sens de la dignité. Les deux films montrent des problèmes énormes, mais affirment que la solution peut naître du courage de l'homme et de son sacrifice pour ceux qui viendront après lui. Il ne s'agit pas là de l'homme victime du Destin, ou de l'homme mourant pour rien.