Citations Joseph Joubert - page 3

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Quoi qu'on en dise, c'est au visage qu'il faut regarder les hommes, mais il ne faut pas prendre leur masque pour leur visage.
Le doute est en effet un état de balancement ou une espèce d'équilibre où les enfants ne peuvent pas se tenir.
C'est par son humeur qu'on plaît ou qu'on déplaît et par le fonds de son caractère qu'on se fait aimer ou haïr.
Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil.
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Il est certain que l'attention que nous donnons aux maux d'autrui nous fait oublier les nôtres. C'est même un fait dont la cause est physique.
J-J Rousseau donna, si je puis ainsi m'exprimer, des entrailles à tous les mots, et y répandit un tel charme, de si pénétrantes douceurs, de si puissantes énergies, que ses écrits font éprouver aux âmes quelque chose d'assez semblable à ces voluptés défendues qui nous ôtent le goût et enivrent notre raison.
Il faut que la fin d'un ouvrage fasse toujours souvenir du commencement.
L'ouverture, l'exorde, le prélude, servent à l'orateur, au poëte, au musicien, à disposer leur propre esprit, et aux auditeurs à préparer leur attention. Il doit y régner je ne sais quelle lenteur, participant du silence qui précède et du bruit qui va suivre.
Quand je regarde l'Histoire, j'y vois des heures de liberté et des siècles de servitude.
Être capable de respect est aujourd'hui presque aussi rare qu'en être digne.
En effet, la bonté sans doute nous rend meilleurs que la morale.
Toutes les vérités seraient bonnes à dire si on les disait ensemble.
Parfois se produisent de certaines beautés d'imagination ou de sentiment absolument nouvelles. On les remarque, elles étonnent, et leur nouveauté rend indécis ; on craindrait, en les approuvant, de hasarder son jugement, de compromettre l'honneur de son opinion ; on n'ose donc les goûter, et on laisse l'épreuve se faire. Puis on est tout étonné, un jour, longtemps après qu'on les a vues pour la première fois, de se sentir charmé et subjugué par elles.
Ce qu'est leur cristal aux fontaines, un verre à nos pastels, leur vapeur aux paysages, la pudeur l'est à la beauté.
Il faut que les pensées s'entresuivent et se lient, comme les sons dans la musique, par leur seul rapport - harmonie - et non comme les chaînons d'une chaîne, comme des perles enfilées.
L'histoire ancienne, ce miroir où l'on aime à voir le temps présent représenté.
On ne pense plus au visage de la femme dont on voit le corps nu.
La justice sans force, et la force sans justice : malheurs affreux.
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Les rochers sont l'excuse et l'ornement de la stérilité.
Si la prière ne change pas notre destin, elle change nos sentiments, utilité qui n'est pas moindre.