Je ne l'eusse pas cru, mais ...

Je ne l'eusse pas cru, mais je m'en aperçois, Ce quartier m'est fatal depuis que j'y demeure : Il m'était assez doux de vous voir quelquefois, Mais il ne m'est pas sain de vous voir à toute heure. Je n'en sais pas fort bien la cause, Mais j'ai déjà pour vous un peu trop d'amitié Et j'aurai peur enfin d'avoir quelqu'autre chose, Qui me ferait du mal sans vous faire pitié.
 Mathieu de Montreuil

Citations liés

Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle vous quittera un jour.
Un dicton vietnamien dit: «Seuls ceux qui ont les cheveux long ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui en a pas.» Alors, j'essaie le plus possible de n'acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps.
 Kim Thúy
La vérité c'est que tu as peur de vivre et c'est pour surmonter cette peur que tu es partie assister les autres. [...] Quel étrange destin que d'ignorer ceux qui t'aiment pour aller donner de l'amour à ceux que tu ne connaîtras pas !
L'homme n'a pouvoir sur rien tant qu'il a peur de la mort. Et celui qui n'a pas peur de la mort possède tout. Si la souffrance n'existait pas, l'homme ne se connaîtrait pas de limites, il ne se connaîtrait pas lui-même.
 Léon Tolstoï
Le délire d'interprétation ne commence qu'où l'homme mal préparé prend peur dans cette forêt d'indices.
 André Breton

Citations du même auteur

Dans un coin, sans flambeau, sans témoins, et sans bruit, Nous venons de passer la nuit Avec deux femmes fort jolies ; Il n'est point ici bas de plaisir bien parfait : Nous avons dit mille folies, Mais, las, nous n'en avons point fait.
 Mathieu de Montreuil
Mille appas, mille attraits parent votre personne ; Si j'en suis donc épris, si j'en suis amoureux, Faut-il qu'on s'en étonne ? Le ciel vous a fait belle, et m'a donné des yeux. Qu'à Rennes l'on est charitable ! J'avais résolu de mourir Plutôt que de me découvrir ; Mais un chacun m'est favorable. J'ai juré vainement de souffrir vos rigueurs ; J'ai vainement juré de taire mes langueurs ; Mon serment désormais n'est plus en ma puissance : De quoi vous servirait que je fusse discret, Si malgré mon silence, Tout le monde aujourd'hui vous a dit mon secret ?
 Mathieu de Montreuil
Mille appas, mille attraits parent votre personne ; Si j'en suis donc épris, si j'en suis amoureux, Faut-il qu'on s'en étonne ? Le ciel vous a fait belle, et m'a donné des yeux. Qu'à Rennes l'on est charitable ! J'avais résolu de mourir Plutôt que de me découvrir ; Mais un chacun m'est favorable. J'ai juré vainement de souffrir vos rigueurs ; J'ai vainement juré de taire mes langueurs ; Mon serment désormais n'est plus en ma puissance : De quoi vous servirait que je fusse discret, Si malgré mon silence, Tout le monde aujourd'hui vous a dit mon secret ?
 Mathieu de Montreuil
Dans un coin, sans flambeau, sans témoins, et sans bruit, Nous venons de passer la nuit Avec deux femmes fort jolies ; Il n'est point ici bas de plaisir bien parfait : Nous avons dit mille folies, Mais, las, nous n'en avons point fait.
 Mathieu de Montreuil
Ne vous fiez point à Colin. C'est bien l'homme le plus malin Que le ciel ait jamais vu naître ; (...) Enfin, si son père mourait, Je le tiens si fourbe et si traître, Que je crois qu'il en pleurerait.
 Mathieu de Montreuil