Citations Voltaire - page 6

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Il n'est pas étonnant qu'en tout pays l'homme se soit rendu le maître de la femme, tout étant fondé sur la force. Il a d'ordinaire beaucoup de supériorité par celle du corps et même de l'esprit. On a vu des femmes très savantes comme il en fut de guerrières; mais il n'y en a jamais eu d'inventrices.
Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent.
Ce serait le comble de la folie de prétendre amener tous les hommes à penser d'une manière uniforme.
J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.
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Dans nos siècles de barbarie et d'ignorance, qui suivirent la décadence et le déchirement de l'empire romain, nous reçûmes presque tout des Arabes: astronomie, chimie, médecine, et surtout des remèdes plus doux et plus salutaires que ceux qui avaient été connus des Grecs et des Romains. L'algèbre est de l'invention de ces Arabes; notre arithmétique même nous fut apportée par eux.
Le plaisir donne ce que la sagesse promet.
Parce que la religion est divine, doit-elle régner par la haine, les tortures, les meurtres ?
Quiconque fait une grande perte a de grands regrets ; s'il les étouffe, c'est qu'il porte la vanité jusque dans les bras de la mort.
Quand une fois la calomnie est entrée dans l'esprit d'un roi, elle est comme la goutte chez un prélat : elle n'en déloge plus.
Si vous étiez d'accord l'un et l'autre, vous sauriez tromper tous les yeux : une passion naissante et combattue éclate ; un amour satisfait sait se cacher.
Le théâtre est le premier et le dernier des métiers.
Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté : il vous répondra que c'est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête... Interrogez le diable il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes et une queue.
L'alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises.
Quiconque fait une grande perte a de grands regrets ; s'il les étouffe, c'est qu'il porte la vanité jusque dans les bras de la mort.
L'esprit est tout le contraire de l'argent ; moins on en a, plus on est satisfait.
C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font des esclaves par la violence, c'est à celui qui connaît l'univers, non à ceux qui le défigurent, que nous devons nos respects.
Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère.
Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
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Celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique.
Le christianisme n'enseigne que la simplicité, l'humanité, la charité ; vouloir le réduire à la métaphysique, c'est en faire une source d'erreurs.