Citations Stendhal - page 3

Retrouvez des dizaines de citations de Stendhal avec des images à copier et à partager.

Cent ans après sa mort, le plus grand bonheur qui puisse arriver à un grand homme, c'est d'avoir des ennemis.
L'idéal est un baume puissant qui double la force d'un homme de génie et tue les faibles.
Mais qu'est-ce que la beauté ? C'est une nouvelle aptitude à vous donner du plaisir.
La politesse n'est que l'absence de colère que donneraient les mauvaises manières.
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Les peuples n'ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur.
La vieillesse n'est autre chose que la privation de folie, l'absence d'illusions et de passion.
Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé‚ d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former.
L'on dirait que par une étrange bizarrerie du cœur, la femme aimée communique plus de charme qu'elle n'en a elle-même.
Le genre de malheur que porte dans l'âme un amour contrarié, fait que toute chose demandant de l'attention et de l'action devient une atroce corvée.
J’aime la force, et de la force que j’aime, une fourmi peut en montrer autant qu’un éléphant.
La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.
L'amour est comme la fièvre, il naît et s'éteint sans que la volonté y ait la moindre part.
Une conspiration anéantit tous les titres donnés par les caprices sociaux. Là, un homme prend d'emblée le rang qui lui assigne sa manière d'envisager la mort. L'esprit lui-même perd de son empire...
La tyrannie de l'opinion, et quelle opinion ! est aussi bête dans les petites villes de France qu'aux Etats-Unis d'Amérique.
Le courage consiste à savoir choisir le moindre mal, si affreux qu'il soit encore.
Il n'y a point de droit naturel : ce mot n'est qu'une antique niaiserie bien digne de l'avocat général qui m'a donné chasse l'autre jour, et dont l'aïeul fut enrichi par une confiscation de Louis XIV. Il n'y a de droit que lorsqu'il y a une loi pour défendre de faire telle chose sous peine de punition. Avant la loi il n'y a de naturel que la force du lion, ou le besoin de l'être qui a faim, qui a froid, le besoin en un mot...
Je trouve impertinents les privilèges de la noblesse. Je quitte une patrie où ces privilèges m'offensent, et ce serait être encore sous leur empire que de profiter du changement de pays pour donner à mon nom les apparences de la noblesse.
J'ai trouvé ces jours-ci beaucoup de vérités, entre autres, celle-ci : plus un homme est sot, plus il est de niveau avec le monde.
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La vieillesse n'est autre chose que la privation de folie, l'absence d'illusions et de passions.
Ma foi, si je trouve le dieu des chrétiens, je suis perdu, c'est un despote et, comme tel, il est rempli d'idées de vengeance, la bible ne parle que de punitions atroces. Je ne l'ai jamais aimé et je n'ai même jamais voulu croirequ'on l'aime sincèrement.