Le chemin de la vérité est celui du paradoxe : pour l'éprouver, il faut la contempler sur la corde raide. Quand la vérité devient acrobate, nous pouvons la juger.
Il y avait des péchés dont le charme était plus grand par le souvenir que par l'acte lui-même, d'étranges triomphes qui récompensaient l'orgueil bien plus que les passions et donnaient à l'esprit un raffinement de joie bien plus grand que le plaisir qu'ils apportaient ou pouvaient jamais apporter aux sens.
La beauté réelle finit où commence l'expression intellectuelle. L'intelligence est, par sa nature, une sorte d'hypertrophie ; elle détruit fatalement l'harmonie d'un visage.