Les sentiments voyagent à travers les barreaux les plus étroits, ils s'en vont sans peur de la distance, et ne connaissent ni les frontières des langues, ni celles des religions, ils se rejoignent au-delà des prisons inventées par les hommes.
Je n'ai jamais eu peur du quotidien, l'habitude n'est pas une fatalité. On peut réinventer chaque jour le luxe et le banal, la démesure et le commun. Je crois à la passion qui se développe, à la mémoire du sentiment.
Tu connais l'histoire de cet homme qui comparaissait devant une cour de justice pour avoir assassiné ses deux parents et qui a sollicité la clémence du juge en lui rappelant qu'il s'apprêtait à condamner un orphelin!
On serait bien heureux si on pouvait s'abandonner soi-même, comme on peut abandonner les autres
- J'ai connu une amie qui disait pardon à chacune de ses phrases, c'en était tellement exagéré que ses copains n'osaient plus lui proposer un verre d'eau de peur qu'elle ne s'excuse d'avoir soif.
J'ai eu peur de la nuit peur des formes qui s'invitaient dans les ombres du soir. Elles se sont évanouies avec le temps. Mais il me suffit de me souvenir de mon enfance pour les voir réapparaître terribles et menaçantes.
Réveille moi donc ton sourire ; il suffit d'une minuscule graine d'espoir pour planter tout un champ de bonheur...et d'un peu plus de patience pour lui laisser le temps de pousser.
A force de fermer les yeux sur ce qui les entoure, certains sont devenus aveugles sans même le savoir. Je me suis contentée d'apprendre à voir, même dans le noir.
On fais des choses terribles quand l'amour et la haine se confondent, des choses que l'on se reproche plus tard. Mais je n'ai jamais cessé de t'aimer.
Avoir continué à l'aimer sans retour. Avoir su te nourrir du seul sentiment que tu lui portais, avoir respecté sa liberté, te contenter du fait qu'elle existe sans cherché à la revoir, juste pour la protéger.