Citations Jules Renard - page 4

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La vie intellectuelle est à la réalité ce que la géométrie est à l'architecture. Il est d'une stupide folie de vouloir appliquer à sa vie sa méthode de penser, comme il serait anti-scientifique de croire qu'il existe des lignes droites.
Je ne lis rien de peur de trouver des choses bien.
En littérature, il n'y a que des bœufs. Les génies sont les plus gros, ceux qui peinent dix-huit heures par jour d'une manière infatigable. La gloire est un effort constant.
Héritage. La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut pas beaucoup d'argent pour qu'elle se fasse pardonner.
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Le vrai ne se distingue du faux, en littérature, que comme les fleurs naturelles des artificielles : par une espèce d'inimitable odeur.
C'est un travail curieux que de démêler chez un jeune les influences des arrivés. Que de mal on se donne avant de prendre son originalité chez soi, tout simplement !
Si l'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !
Charité : hypocrisie qui donne dix sous d'attention pour recevoir vingt francs de gratitude.
Le feu de la cheminée, ce petit théâtre où les flammes gesticulent comme des acteurs affairés.
L'admiration se passe de l'amitié. Elle se suffit à elle-même.
Il y a des amis. Il n'y a pas de vrais amis.
Quand un acteur est violent, le public ne résiste pas : il admire, non de confiance, mais de peur.
Quand l'un d'eux a la patience d'écouter une histoire jusqu'à la fin, c'est qu'il lui faut tout ce temps-là pour préparer la sienne.
Regarder l'horizon, c'est regarder loin, mais c'est aussi regarder quelque chose de faux.
L'horizon est plus près ce soir que ce matin.
Beauté de la littérature. Je perds une vache. J'écris sa mort et ça me rapporte de quoi acheter une autre vache.
Les absents ont toujours tort de revenir.
Théâtre. Le cimetière des fauteuils d'orchestre sous la housse. Il ne manque que des têtes.
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La pudeur de la femme est un mur mitoyen. N'allez pas, imprudent, le dégrader vous-même, car il s'effritera, à la longue fera brèche, et les voisins entreront chez vous.
Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.