Tant qu'on n'aura pas trouvé de moyen de photographier la gloire, l'artiste ne sera pas content. Et il lui restera de se plaindre que ce n'est pas bien venu.
La joie n'a pas de nuances : ce n'est qu'une dilatation du cœur. L'auteur d'un chef-d'œuvre applaudi et une petite femme qui fait de l'équilibre sur du fil de fer, dans un cirque, jouissent pareillement de leur gloire.
Dites à une femme deux ou trois mots qu'elle ne comprenne pas, d'aspect profond. Ils la déroutent, l'inquiètent, la rendent anxieuse, la forcent à réfléchir et vous la ramènent consciente de son infériorité, sans défense. Car le reste est un jeu d'enfant.
Nous avons de l'amour pour une ou deux femmes, de l'amitié pour deux ou trois amis, de la haine pour un seul ennemi, de la pitié pour quelques pauvres ; et le reste des hommes nous est indifférent.
Leur goût du travail, c'est de ne pas pouvoir « rester à rien faire ».