Si le cœur humain trouve des repos en montant les hauteurs de l'affection, il s'arrete rarement sur la pente rapide des sentiments haineux.
Citations Honoré de Balzac - page 9
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Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient ; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants.
Entre gens continuellement ensemble, l'amour et la haine vont toujours croissant.
Lorsque, courbé sous le poids de mes souffrances redites avec les charbons d'Isaïe, j'attendis un mot de cette femme qui m'écoutait la tête baissée, elle éclaira les ténèbres par un regard, elle anima les mondes terrestres et divins par un seul mot.
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Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant : on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.
Quelque pauvre que soit un client, c'est toujours un homme que diable!
Tout pouvoir est une conspiration permanente.
La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme et le despotisme ramène la liberté.
Il se méprisera lui-même, il se repentira ; mais la nécessité revenant, il recommencerait ; car la volonté lui manque, il est sans force contre les amorces de la volupté, contre la satisfaction de de ses moindres ambitions.
L'amour et la haine sont des sentiments qui s'alimentent par eux-mêmes, mais des deux la haine a la vie plus longue.
Les plus beaux portraits de Titien, de Raphaël et de Léonard de Vinci sont dus à des sentiments exaltés, qui, sous diverses conditions engendrent d'ailleurs tous les chefs-d'œuvre.
Concevoir, disait-il, c'est jouir, c'est fumer des cigarettes enchantées ; mais sans l'exécution, tout s'en va en rêve et en fumée : Le travail constant, a-t-il dit encore, est la loi de l'art comme celle de la vie ; car l'art, c'est la création idéalisée. Aussi les grands artistes, les poètes, n'attendent-ils ni les commandes, ni les chalands ; ils enfantent aujourd'hui, demain, toujours. Il en résulte cette perpétuelle connaissance des difficultés qui les maintient en concubinage avec la Muse.
Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps. Les gens puissants veulent et veillent.
Il faut toujours bien faire ce qu'on fait, même une folie.
Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller toujours en ligne droite, un niais qui croit à l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements ; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, les peuples n'en changeraient pas comme nous changeons de chemises.
Le regard, la voix, la respiration, la démarche sont identiques ; mais comme il n'a pas été donné à l'homme de pouvoir veiller à la fois sur ces quatre expressions simultanées de sa pensée, cherchez celle qui dit vrai, vous connaîtrez l'homme tout entier.
Les douleurs, les méditations, les désespoirs, les mélancolies passées, et non pas oubliées sont autant de liens par lesquels l'âme s'attache à l'âme confidente.
Et qu'est-ce que l'enfer si ce n'est qu'une vengeance éternelle pour quelques fautes d'un jour !
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La société, plus marâtre que mère, adore les enfants qui flattent sa vanité.
La seule épigramme permise à la Misère est d' obliger la Justice et la Bienfaisance à des dénis injustes.