Citations Friedrich Nietzsche - page 6

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Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, toute délicatesse, tout respect des distances, c'est que, pour un rien, la compassion sent sa plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières, — c'est que des mains compatissantes, peuvent à l'occasion avoir un effet proprement dévastateur lorsqu'elles s'en prennent à un grand destin, à une solitude blessée, et au privilège d'une faute écrasante.
Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore.
C'est entre ce qui est le plus semblable que l'apparence fait les plus beaux mensonges ; car c'est par-dessus le plus petit abîme qu'il est le plus difficile de tendre un pont.
Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.
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Les intellectuels, étant les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres périraient : dans le labyrinthe, dans la dureté envers soi-même et les autres, dans la tentation ; leur joie, c'est de se vaincre eux-mêmes.
La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme.
Le remords est, comme la morsure d'un chien contre la pierre, une bêtise.
Le génie ne fait rien que d'apprendre d'abord à poser des pierres, ensuite à bâtir, que de chercher toujours des matériaux et de travailler toujours à y mettre la forme.
Tous ceux qui sont habitués au succès sont pleins d'astuce pour présenter toujours leurs défauts et leurs faiblesses comme de la force apparente : ce pourquoi ils doivent les connaître particulièrement bien.
La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.
Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.
Apprendre à détourner les yeux de soi-même pour voir beaucoup de choses, - cette dureté est nécessaire à tous ceux qui gravissent des montagnes.
La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.
Quiconque a sondé le fond des choses devine sans peine quelle sagesse il y a à rester superficiel. C'est l'instinct de conservation qui apprend à être hâtif, léger et faux.
Ma joie de donner est morte à force de donner.
Ne peut-on retourner toutes les valeurs ? Et le bien ne serait-il pas le mal ? Et Dieu une pure et simple invention, une astuce du Diable ? Ne se peut-il pas qu'en dernière instance tout soit faux ? Et si nous sommes trompés, ne sommes-nous pas aussi par là même trompeurs ? Ne sommes-nous pas dans la nécessité d'être trompeurs ?
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Tout ce qui est profond aime le masque; les choses les plus profondes de toutes ont même en haine image et symbole. La contradiction seule ne serait-elle pas le véritable déguisement sous lequel s'avancerait la pudeur d'un dieu?
Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.