Citations Friedrich Nietzsche - page 6

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La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.
Le remords est, comme la morsure d'un chien contre la pierre, une bêtise.
Dix fois, le jour, tu dois rire et rester gai : sinon ton estomac te dérangera pendant la nuit, ce père du chagrin.
Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-là en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-même son dard empoisonné.
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Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.
Tous les hommes suffisamment profonds sont d'accord - Luther, saint Augustin, saint Paul en sont conscients - sur le fait que notre moralité et ses péripéties ne coïncident pas avec notre volonté consciente
La connaissance tue l'action, pour agir il faut être obnubilé par l'illusion.
Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
Mais sans le mythe, toute culture est dépossédée de sa force naturelle, saine et créatrice; seul un horizon constellé de mythes parachève l'unité d'une époque entière de culture.
Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même.
Cela me rend heureux de voir que les hommes ne veulent absolument pas penser la pensée de la mort ! J'aimerais contribuer en quelque manière à leur rendre la pensée de la vie encore cette fois plus digne d'être pensée.
La vie est, à mes yeux, instinct de croissance, de durée, d'accumulation de forces, de puissance : là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin.
Ne peut-on retourner toutes les valeurs ? Et le bien ne serait-il pas le mal ? Et Dieu une pure et simple invention, une astuce du Diable ? Ne se peut-il pas qu'en dernière instance tout soit faux ? Et si nous sommes trompés, ne sommes-nous pas aussi par là même trompeurs ? Ne sommes-nous pas dans la nécessité d'être trompeurs ?
La connaissance tue l'action, pour agir il faut que les yeux se voilent d'un bandeau d'illusion.
Les unions qui sont conclues par amour ont l'erreur pour père et la nécessité pour mère.
Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, toute délicatesse, tout respect des distances, c'est que, pour un rien, la compassion sent sa plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières, — c'est que des mains compatissantes, peuvent à l'occasion avoir un effet proprement dévastateur lorsqu'elles s'en prennent à un grand destin, à une solitude blessée, et au privilège d'une faute écrasante.
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Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence.