Citations Friedrich Nietzsche - page 4

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.
La grâce fait partie de la générosité d'âme de ceux qui ont l'esprit tourné vers les grandes choses.
[...] j'ai besoin de solitude, je veux dire de guérison, de retour à moi, du souffle d'un air pur qui circule librement... Tout mon Zarathoustra n'est qu'un dithyrambe en l'honneur de la solitude, ou, si l'on m'a compris, en l'honneur de la pureté... Heureusement, pas en l'honneur de la pure niaiserie ! — Qui sait voir les couleurs l'appellera adamantine... Le dégoût de l'homme, de la "canaille", fut toujours mon plus grand péril...
Le ver se recroqueville quand on marche dessus. C'est plein de sagesse. Par là il amoindrit la chance de se faire de nouveau marcher dessus. Dans le langage de la morale : l'humilité.
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La sincérité est une qualité qui vous rend plus fort et plus sage.
Toute communauté - un jour, quelque part, d'une manière ou d'une autre - rend "commun".
Il y a toujours un peu de folie dans l'amour. Mais il y a toujours aussi un peu de raison dans la folie.
Notre caractère est déterminé par l'absence de certaines expériences plus encore que par celles que l'on fait.
L'admiration de soi préserve des refroidissements. Une jolie femme qui se sait bien habillée a-t-elle jamais pris froid? Jamais de la vie. Je veux dire même au cas où elle est à peine vêtue.
Que votre amour de la vie soit amour de votre espoir le plus haut et que votre espoir le plus haut soit la pensée la plus haute de la vie.
Cette énergie qui me permit de m'isoler complètement, de me détacher totalement des conditions habituelles, la contrainte que je m'imposai pour ne plus me laisser domestiquer, dorloter et droguer par de douteux docteurs — voilà qui trahit une absolue sûreté d'instinct quant à ce qui, alors, faisait avant tout besoin. Je me suis pris moi-même en main, je me suis rendu à moi-même la santé : la condition de cette réussite — tout physiologiste me l'accordera — c'est d'être fondamentalement sain.
La tentation est une chose séduisante, mais elle peut être détruite par un effort de volonté et une meilleure compréhension de soi-même.
La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
« Il y a parmi les chrétiens, une sorte de critère de la vérité que l'on appelle « La preuve par l'efficace ». « La foi rend bienheureux : donc elle est vraie. ON doit être heureux parce que l'on croit ».
Personne peut-être n'a jamais été assez sincère pour définir la sincérité.
Les intellectuels, étant les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres périraient : dans le labyrinthe, dans la dureté envers soi-même et les autres, dans la tentation ; leur joie, c'est de se vaincre eux-mêmes.
Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourraient exister sans faculté d'oubli.
La compassion est la praxis du nihilisme. Répétons-le : cet instinct dépressif et contagieux contrarie les instincts qui visent à conserver et à valoriser la vie : tant comme multiplicateur de la misère que comme conservateur de tout misérable, il est l'instrument principal de l'aggravation de la décadence. La compassion vous gagne à la cause du néant!...
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La vie est prodigieusement ennuyeuse quand elle est uniforme.
La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière.