Citations Friedrich Nietzsche - page 11

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

C'est un vrai plaisir pour un pauvre diable de pouvoir injurier. Il y trouve une petite ivresse de puissance.
Plus l'esprit devient joyeux et sûr de lui-même, plus l'homme désapprend le rire bruyant ; en revanche il est pris sans cesse d'un sourire plus intellectuel, signe de son étonnement devant les innombrables charmes cachés de cette bonne existence.
Les Juifs sont le peuple le plus étonnant de l'Histoire universelle, parce que, placés devant la question de l'être et du non-être, ils ont, en pleine conscience et avec une résolution qui fait peur, préféré l'être à tout prix ; ce prix ce fut la falsification radicale de toute nature, de tout naturel, de toute réalité, tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur.
La réputation bien assise d'avoir un caractère inébranlable, réputation qui permet d'ordinaire de jouir de la considération générale, devient finalement la marque d'une être fossilisé.
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Les grandes époques de notre vie sont celles où nous avons le courage de considérer ce qui est méchant en nous comme ce que nous avons de meilleur.
Il y a de la sagesse dans le fait que beaucoup de choses dans le monde sentent mauvais : le dégoût lui-même donne des ailes et des forces pour deviner les sources.
Le mariage met fin à beaucoup de brèves folies par une longue sottise.
La volonté forte est admirée de tout le monde, parce que personne ne l'a et parce que chacun se dit que, s'il l'avait, il n'y aurait plus de limite pour lui ni pour son égoïsme.
Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède.
Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans plaisir, comme un automate mû par le "devoir" ? C'est, tout bonnement, la recette de la décadence, et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...
Qu'est-ce qui rend héroïque ? — Aller en même temps au-devant de sa plus grande douleur et de son plus grand espoir.
Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
Le christianisme a pris le parti de tout ce qui est bas, vil, manqué, il a fait un idéal de l' opposition à l'instinct de conservation de la vie forte. Même aux natures les mieux armées intellectuellement, il a perverti la raison, en leur enseignant à ressentir les valeurs suprêmes de l'esprit comme entachées de péché, induisant en erreur, comme des tentations.
Une fois la décision prise, rester sourd aux meilleures objections : preuve de caractère. Donc à l'occasion, vouloir être stupide...
Enfin, je pose la question : une femme a-t-elle jamais accordé la profondeur à un cerveau de femme, à un cœur de femme la justice ? Et n'est-il pas vrai que, tout compte fait, « la femme » a surtout été mésestimée par les femmes et non par nous ?
La compassion est la praxis du nihilisme. Répétons-le : cet instinct dépressif et contagieux contrarie les instincts qui visent à conserver et à valoriser la vie : tant comme multiplicateur de la misère que comme conservateur de tout misérable, il est l'instrument principal de l'aggravation de la décadence. La compassion vous gagne à la cause du néant!...
Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent.
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La colère, comme toutes les passions, est d'abord un état du corps. Celui-ci est interprété ensuite. Plus tard, l'interprétation provoque l'état.
Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi.