Il n'y avait aucune chair, aucune substance, ce n'était qu'une triste enfilade de mots qui jouaient la comédie et grimaçaient dans leur costume, mais il n'y avait pas la moindre trace de vie. C'était de la veine de ce qu'on publiait aujourd'hui, des livres qui se soucient plus de leur apparence que de leur âme et qui semblaient inscrits à un concours de beauté – de beaux nichons mais frigides.
Philippe Djian