Citations Christian Bobin - page 8

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Quand la vérité éclaire partout, c'est l'amour.
Deux biens sont pour nous aussi précieux que l'eau et la lumière pour les arbres : la solitude et les échanges. L'enfer est le lieux où ces deux biens sont perdus.
L'amour, ce versant escarpé de la solitude.
Le vrai père c'est celui qui ouvre les chemins par sa parole, pas celui qui retient dans les filets de sa rancoeur.
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La fatigue, la lenteur et le sommeil ont toujours été mes amis. La plus petite action dans cette vie m'a toujours demandé une force énorme, insensée, comme si, pour l'accomplir, il me fallait soulever le monde entier, naître à chaque fois.
-" Le petit livre qu'on va lire exprime un acte de confiance dans la pensée et dans la vie."
Je suis parfois mon propre mendiant : je m'assieds devant moi et je me tends la main - mais je manque de générosité et ma main reste vide.
"En tant que lecteur, ce qui me touche dans une page, c'est le partage de la solitude avec l'écrivain, miraculeusement, je peux me saisir de la sienne" Globe, 16 mars 1993.
La Bible dit que l'homme a été fait à l'image de Dieu - et il est vrai que l'homme et le Dieu se ressemblent jusque dans leurs colères.
On ne peut ressentir la douceur de cette vie sans en même temps concevoir une colère absolue contre le mal qui la serre de toutes parts.
L'amour - et la poésie qui est sa conscience aérienne, sa plus humble figure, son visage au réveil - est profondeur de l'attente, douceur de l'attente.
Est écrivain toute personne qui ne suit que la vérité de ce qu'elle est, sans jamais s'appuyer sur autre chose que la misère et la solitude de cette vérité.
Ecrire c'est affaire de musique plus que de sens, c'est affaire de silence plus que de musique. Mon vrai désir ce n'était pas écrire, c'était de me taire. Ce désir est un désir d'autiste ce désir est un désir d'artiste
La fatigue est une des choses au monde les plus intéressantes à penser. Elle est comme la jalousie, comme le mensonge ou comme la peur. Elle est comme ces choses impures que l'on tient loin de ses yeux. Comme ces choses elle nous fait toucher terre.
Il y a toujours dans un livre,même mauvais,une phrase qui bondit au visage du lecteur comme si elle n'attendait que lui.
Le chagrin est une soupe au sel. Elle laisse l'estomac bien creux.
D'emblée dans la vie la fatigue touche aux deux portes sacrées : l'amour, le sommeil. L'amour qu'elle use comme de l'eau sur la pierre. Le sommeil qu'elle entasse comme de l'eau sur de l'eau.
Il n'y a rien d'autre à apprendre que soi dans la vie. Il n'y a rien d'autre à connaître. On n'apprend pas tout seul, bien sûr. Il faut passer par quelqu'un pour atteindre au plus secret de soi. Par un amour, par une parole ou un visage.
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Le silence est la plus haute forme de la pensée, et c'est en développant en nous cette attention muette au jour, que nous trouverons notre place dans l'absolu qui nous entoure.
Lire c'est ajouter au livre, découvrir, en s'y penchant, son propre visage dans la fontaine de papier blanc.