Où serait le plaisir sans la mauvaise foi ? On en a dit beaucoup trop de mal. Elle aide beaucoup au triomphe des causes. Même des mauvaises. Elle égalise les chances quand un adversaire est perfide. Elle permet de triompher d'un adversaire loyal. Tant d'arguments sont à double tranchant et peuvent se retourner contre qui les emploie ! La mauvaise foi, bien au contraire, sert toujours la cause qui l'emploie. Elle va toujours dans le sens de la cause qu'elle défend.
Les hommes intrinsèquement faibles considèrent les menaces comme la manifestation surprême du pouvoir. Mais ceux qui sont vraiment puissants voient dans les menaces une autre forme de vulnérabilité.
On considère un « fait » écrit comme intrinsèquement plus vrai que des rumeurs ou des on-dit, mais il n'y a aucune raison que des documents physiques soient plus crédibles qu'une anecdote rapportée par un témoin oculaire.