Les hommes intrinsèquement faibles considèrent les menaces comme la manifestation surprême du pouvoir. Mais ceux qui sont vraiment puissants voient dans les menaces une autre forme de vulnérabilité.
On considère un « fait » écrit comme intrinsèquement plus vrai que des rumeurs ou des on-dit, mais il n'y a aucune raison que des documents physiques soient plus crédibles qu'une anecdote rapportée par un témoin oculaire.
Chaque civilisation, aussi altruiste qu'elle se prétende, dispose de moyens pour interroger et torturer ses prisonniers, ainsi que d'un système élaboré pour justifier de tels actes.