Quand je n'existe plus pour ...

Quand je n'existe plus pour les autres, je préfère le sommeil. Au moins lui me prend dans ses bras et m'offre, rien que pour moi, le cinéma de mes rêves.
 Érik Orsenna

Citations liés

L'amour est beau dans les livres, sur des images, au cinéma. L'amour, le vrai, celui qui compte, c'est celui de la vie quotidienne ; celui-là, on n'en parle jamais parce qu'il n'est pas facile à représenter
Le cinéma est le plus totalitaire des arts. Toute énergie, toute sensation se fait sucer jusqu'au crâne, érection cérébrale, le crâne bouffi de sang. Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu'il puisse décapiter un royaume d'un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n'existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.
 Jim Morrison
Quant à moi, je restai sur mon siège. Je ne voulais pas partir avant que Fiona n'ait quitté l'image. Il n'y avait aucune raison de sortir du cinéma, cette fois.
 Jonathan Coe
Le cinéma, c'est vraiment magique, ça ne se consomme pas n'importe comment.
 Jacques Dutronc
Le cinéma est une fenêtre ouverte sur le monde, un moyen de voir les choses d'une manière différente.
 Martin Scorsese

Citations du même auteur

Comme l'eau se change en glace, parfois le silence devient dur. Dur et blessant comme une arme.
 Érik Orsenna
Envisager l'avenir. Avez-vous jamais remarqué la beauté de ce verbe : « envisager » ? J'en-visage. Je regarde le visage de l'avenir.
 Érik Orsenna
Oui. Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas. Nous sommes en classe, et par cette magie merveilleuse, nous nous retrouvons à la campagne, contemplant un petit agneau blanc qui..
 Érik Orsenna
Vous avez déjà rencontré une histoire sans suite ? Toutes les fins d'histoire sont des fausses fins. Sitôt qu'on a le dos tourné, l'histoire repart.
 Érik Orsenna
En devenant miroir du ciel sans cesse changeant, les plans d'eau impliquent la liberté. Rien de plus éphémère que ces reflets.
 Érik Orsenna