La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur.
La nuit, la raison dort, et simplement les choses sont. Celles qui importent véritablement reprennent leur forme, survivent aux destructions des analyses du jour. L'homme renoue ses morceaux et redevient arbre calme.
Y'en a marre de toi et de tes sermensonges, des oui qui veulent dire non, de tes promesses énormes qui fondent tout de suite, et laissent des chagrins aussi poisseux qu'une barbe-à-papa.
J'apprends à garder le silence, à penser pour moi seule, à ne plus partager. Je fais semblant, aussi. Je comprends que grandir, c'est apprendre à mentir.
Et leurs parents, à quoi ils ont pensé lorsqu'ils ont fait construire ici ? C'est la faute à pas cher, la voilà leur excuse. Mais si c'est pour vivre douze mois dans dans une baraque de merde au milieu d'un décor moisi, c'est payer cher l'économie.
Des fois, si on montre un peu trop qu'on tient à quelque chose, ça empêche les gens de pouvoir l'accepter. La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne, comme disait ma mère qui donnait jamais rien.