Nos vies sont des cercles. ...

Nos vies sont des cercles. Des cercles avec des évolutions illusoires, des tentatives de nous faire croire que le but n'est pas le point de départ. Alors qu'il est évident que nous nous dirigeons vers l'origine, la poussière.
 David Foenkinos

Citations liés

La solitude c'est cette pute de vie qui vous croise un matin, vous baise toute la nuit, puis vous fait payer le prix du voyage par le retour à la case départ, le néant.
 Damien Saez
Mais l'enfance n'est ni nostalgie, ni terreur, ni paradis perdu, ni Toison d'Or, mais peut-être horizon, point de départ, coordonnées à partir desquelles les axes de ma vie pourront trouver leur sens.
 Georges Perec
Et puis la retraite, je ne voulais pas vraiment que ça signifie se retirer, aller à l'envers, revenir à son point de départ. Moi, mon point de départ, c'était une balle de fusil dans la tête. Alors... La retraite, c'était tout simplement l'arrêt tant attendu d'un esclavage relatif et moderne. C'est tout. Pas l'arrêt du plaisir. Pas celui de la vie.
 Jean-Bernard Pouy
Ce regard avec lequel, un jour de départ, on voudrait emporter un paysage qu'on va quitter pour toujours.
Les grands départs font peur quand on n'a pas l'habitude.On les envisage. Quand il faut monter dans le wagon,on hésite et on reste sur le quai.
 Claudie Gallay

Citations du même auteur

Le silence d'une femme est sa plus grande preuve d'amour.
 David Foenkinos
On ne vit pas seul mais avec une absence. Continuer à exister dans un cœur, c'était à mes yeux la plus belle des postérités.
 David Foenkinos
Il y avait cet émerveillement réel entre eux. Quelque chose qui était le merveilleux des contes, des instants volés à la perfection. Des minutes que l'on grave dans sa mémoire au moment même où on les vit. Des secondes qui sont notre future nostalgie.
 David Foenkinos
Au début, ce fut une toute petite tâche, comme une forme de nostalgie. Mais non, en se rapprochant bien, on pouvait discerner l'aspect mauve de la mélancolie. Et de plus près encore, on pouvait voir la vraie nature d'une certaine tristesse.
 David Foenkinos
C'est exactement comme un chagrin d'amour : on ne sait pas quand on s'en remettra. Au pire moment de la douleur, on pense que la plaie sera toujours vive. Et puis, un matin, on s'étonne de ne plus ressentir ce poids terrible.
 David Foenkinos