Mon mari est parti un beau ...

Mon mari est parti un beau matin d'automne Parti je ne sais où Je me rappelle bien la vendange était bonne Et le vin était doux
 Anne Sylvestre

Citations liés

Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
 Paul Verlaine
L'automne est une mutation, l'hiver une lutte, le printemps un épanouissement.
 Anonyme
Ecrire c'est traverser une saison qui n'est sur aucun calendrier. - Souliers d'automne
 Françoise Lefèvre
Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a-t-il dû accepter pour pousser ainsi?
 Fabienne Verdier

Citations du même auteur

Mon mari est parti un beau matin d'automne Parti je ne sais où Je me rappelle bien la vendange était bonne Et le vin était doux
 Anne Sylvestre
Quand vous jouiez à la guerre Moi je gardais la maison J'ai usé de mes prières Les barreaux de vos prisons Quand vous mourriez sous les bombes Je vous cherchais en hurlant Me voilà comme une tombe Avec tout le malheur dedans
 Anne Sylvestre
Je me cachais. Je n'étais pas préparée à être exposée à un public. Quand tu défends tes propres textes, c'est ton cœur et tes tripes que tu présentes aux autres. Est-ce que les gens allaient comprendre ce que j'écrivais ? Mes genoux tremblaient, mes rotules sautaient... C'était terrible de peur et de chagrin. J'ai beaucoup, beaucoup souffert de cette exposition que pourtant je recherchais. Tous les soirs, je rentrais chez moi désespérée, et le lendemain matin, je me réveillais en me disant : " J'y retourne ! " Il m'a fallu des années pour admettre que, peut-être, quelques personnes m'écoutaient et m'aimaient.
 Anne Sylvestre
Je me cachais. Je n'étais pas préparée à être exposée à un public. Quand tu défends tes propres textes, c'est ton cœur et tes tripes que tu présentes aux autres. Est-ce que les gens allaient comprendre ce que j'écrivais ? Mes genoux tremblaient, mes rotules sautaient... C'était terrible de peur et de chagrin. J'ai beaucoup, beaucoup souffert de cette exposition que pourtant je recherchais. Tous les soirs, je rentrais chez moi désespérée, et le lendemain matin, je me réveillais en me disant : " J'y retourne ! " Il m'a fallu des années pour admettre que, peut-être, quelques personnes m'écoutaient et m'aimaient.
 Anne Sylvestre