Je me cachais. Je n'étais ...

Je me cachais. Je n'étais pas préparée à être exposée à un public. Quand tu défends tes propres textes, c'est ton cœur et tes tripes que tu présentes aux autres. Est-ce que les gens allaient comprendre ce que j'écrivais ? Mes genoux tremblaient, mes rotules sautaient... C'était terrible de peur et de chagrin. J'ai beaucoup, beaucoup souffert de cette exposition que pourtant je recherchais. Tous les soirs, je rentrais chez moi désespérée, et le lendemain matin, je me réveillais en me disant : J'y retourne ! Il m'a fallu des années pour admettre que, peut-être, quelques personnes m'écoutaient et m'aimaient.
 Anne Sylvestre

Citations liés

Le plus grand courage n’est pas de ne pas pleurer, mais de se relever et continuer à avancer malgré le chagrin.
Ne pas être capable de dire adieu peut être l'une des formes les plus douloureuses du chagrin, car cela signifie que vous ne pouvez pas accepter votre perte et aller de l'avant avec votre vie.
Y'en a marre de toi et de tes sermensonges, des oui qui veulent dire non, de tes promesses énormes qui fondent tout de suite, et laissent des chagrins aussi poisseux qu'une barbe-à-papa.
 Marie-Sabine Roger
Parfois, le plus grand acte de courage est simplement de continuer à avancer malgré la douleur et le chagrin que nous ressentons en chemin.

Citations du même auteur

Mon mari est parti un beau matin d'automne Parti je ne sais où Je me rappelle bien la vendange était bonne Et le vin était doux
 Anne Sylvestre
Mon mari est parti un beau matin d'automne Parti je ne sais où Je me rappelle bien la vendange était bonne Et le vin était doux
 Anne Sylvestre
Quand vous jouiez à la guerre Moi je gardais la maison J'ai usé de mes prières Les barreaux de vos prisons Quand vous mourriez sous les bombes Je vous cherchais en hurlant Me voilà comme une tombe Avec tout le malheur dedans
 Anne Sylvestre
Je me cachais. Je n'étais pas préparée à être exposée à un public. Quand tu défends tes propres textes, c'est ton cœur et tes tripes que tu présentes aux autres. Est-ce que les gens allaient comprendre ce que j'écrivais ? Mes genoux tremblaient, mes rotules sautaient... C'était terrible de peur et de chagrin. J'ai beaucoup, beaucoup souffert de cette exposition que pourtant je recherchais. Tous les soirs, je rentrais chez moi désespérée, et le lendemain matin, je me réveillais en me disant : " J'y retourne ! " Il m'a fallu des années pour admettre que, peut-être, quelques personnes m'écoutaient et m'aimaient.
 Anne Sylvestre