Les simulateurs devenaient véritablement des malades. Leur décision prise en pleine conscience, d'échapper au vide de l'isolement dans un rêve grotesque équivalait à une rupture des derniers câbles qui les rattachaient au monde réel et inévitablement tous les éléments se déchaînaient en eux. J'étais effrayé par la régularité mathématique de cette évolution dans laquelle tout calcul allait à l'encontre du but que les simulateurs poursuivaient. Ce jeu désespéré devait servir à échapper à la folie de la cellule et il conduisait tout droit à cette folie dont la cellule préparait la voie.
Ernst von Salomon